Le constat sur ordonnance permet au Commissaire de Justice d’intervenir dans un cadre strictement défini par un juge, pour constater des faits, collecter des preuves ou documenter des éléments matériels ou numériques, sans en avertir préalablement la partie adverse.
L’article 145 du Code de procédure civile permet à une partie, avant tout procès, de solliciter du juge une autorisation de mesure d’instruction in futurum, lorsqu’il existe un motif légitime de conserver ou d’établir la preuve de faits dont pourrait dépendre l’issue d’un litige à venir.
Le constat par Commissaire de Justice sur ordonnance est donc un outil stratégique et puissant, permettant d’agir rapidement, légalement et efficacement, sans avertir la partie adverse.
Une fois l’ordonnance rendue par le juge compétent, le Commissaire de Justice met en œuvre le constat dans le strict respect du dispositif judiciaire, souvent avec le concours d’experts ou de prestataires habilités.
Cela peut comprendre :
- L’intervention sur site (entreprise, domicile, serveur, véhicule…),
- La saisie ou copie de fichiers informatiques (avec experts informatiques si nécessaire),
- La description de documents, matériels ou agencements,
- La vérification d’un usage ou d’un comportement interdit,
- La réalisation de constats techniques assistés (expert informatique, serrurier, force publique…).
L’étude KMCJ dispose de l’expérience, de l’organisation et de la réactivité nécessaire pour exécuter ces constats sensibles, en étroite coordination avec les conseils de la partie demanderesse.
En amont de l’ordonnance, l’étude KMCJ peut également relire et commenter votre projet de requête, afin d’optimiser la logistique de l’intervention (modalités d’accès, assistance d’un expert informatique, présence d’un serrurier, présence d’un sachant, matériel à prévoir, calendrier prévisionnel…). Cette anticipation permet de sécuriser juridiquement et techniquement l’exécution du constat, et d’éviter tout blocage le jour de l’intervention.